dimanche 7 décembre 2008

Prochaine réunion d'Attac Pays de Meaux

Mardi 6 janvier 2009
à 20H30

à la maison pour tous, rue de Meaux à Quincy-Voisins
(ouverte aux adhérents et à tous les sympathisants ...)

Les interventions thématiques :
La dégradation des retraites en France
Le Venezuela et la remise en cause du « libre-échange »
L’évolution et les conséquences de la crise systémique

lundi 27 octobre 2008

Conférence-débat : "Les menaces libérales dans le secteur de la santé et de la sécurité sociale"

Vendredi 14 novembre à 20h30
Salle de la Polyvalente à Chauconin-Neufmontiers
Intervenants :
M. Slim GEDAMSI
(Responsable de Secteur Santé/Protection Sociale de l'UFAL)


Co-voiturage : contactez-nous par mail : attacpaysdemeaux@wanadoo.fr

lundi 6 octobre 2008

prochaine réunion du comité Attac Pays de Meaux

Mardi 7 octobre
(ouverte aux adhérents et à tous les sympathisants ...)
maison pour tous, rue de Meaux, Quincy-voisins
20H30

Plusieurs interventions thématiques :
> Bilan de la privatisation de la Poste en Allemagne.
> Le RSA et son financement .
> Les menaces sur la laïcité.

Débats, discussions…

Co-voiturage : contactez-nous par mail : attacpaysdemeaux@wanadoo.fr

vendredi 5 septembre 2008

Réunion de rentrée du comité Attac pays de Meaux

Mardi 9 septembre.
(ouverte aux adhérents et à tous les sympathisants ...)
maison pour tous de Quincy-voisins
20H30

ordre du jour :
Mot du président .
Actualité politique.
Préparation des réunions publiques à venir .

Débats, discussions ...

(apporter, si vous le souhaitez, un gâteau ou une boisson pour terminer la réunion de façon conviviale )

dimanche 15 juin 2008

Prochaine réunion du comité Attac pays de Meaux

Mardi 17 Juin .
(ouverte aux adhérents et à tous les sympathisants ...)
maison pour tous de Quincy-voisins
20H30

ordre du jour :

Mot du président ...
Renouvellement du CA et du Bureau .
Actualité politique.
Préparation des réunions publiques à venir .
10eme anniversaire d'attac France . Quel avenir ?

Débats, discussions ...

vendredi 16 mai 2008

Promenade-découverte à Saint-Cyr sur Morin le Dimanche 1 juin 2008

« La meulière dans tous ses états »

Organisée et commentée par Pierre POMA

Lors de cette promenade-découverte à pas lents qui se déroule sur les communes de Saint-Cyr et Saint-Ouen, vous découvrirez les lieux, traces et objets qui témoignent de la présence de la pierre meulière, de son extraction et de son emploi , que ce soit pour la construction ou la meunerie.
Il faut compter 5h pour parcourir le trajet de 7 km, qui présente cependant un léger dénivelé, c’est dire qu’il s’agit bien ici d’une promenade prévue avec ses pauses pique-nique et guinguettes et non d’une randonnée sportive . Bien que le beau temps ait été commandé pour ce jour-là, prévoyez une petite laine, un imperméable et des bonnes chaussures .

NB : Cette sortie est gratuite mais ce n’est pas le cas des consommations que vous pourriez être tentés de prendre lors des arrêts prévus à cet effet .

RENDEZ VOUS A 10H45 DEVANT LA MAISON DE PIERRE POMA, 3 C RUE MONTGOINS ( CETTE RUE PART DU MUSEE DES PAYS DE SEINE ET MARNE A ST CYR) 77 750 ST CYR-SUR-MORIN

( Pour des raisons d’organisation faites nous savoir par mail votre participation . Merci )

vendredi 9 mai 2008

Conférence débat : "Les médias sous le règne de Sarkozy"

> Les médias : instruments de formatage et de
manipulation de l’opinion ?
> Qui possède et contrôle les médias en France ?
> Comment le néo-libéralisme impose-t-il
l’information normalisée ?

Vendredi 16 mai à 20h30

Salle de la convivialité à Chauconin-Neufmontiers
Intervenants :
Antoine Schwartz et Grégory Rzepski
(membres d’ACRIMED, l’observatoire des médias)

“Quand des journalistes sont mis en cause, ils répondent aussitôt : -Nul n’a fait pression sur moi, j’écris ce que je veux.- C’est vrai. Seulement, s’ils prenaient des positions contraires à la norme dominante, ils n’écriraient plus leurs éditoriaux.”
Noam Chomsky (lire la suite) (écouter Chomsky et Daniel Mermet)
Les centre de pouvoir ont parfaitement compris que ce sont aussi les idées qui gouvernent le monde.
Leur propagande tend à faire s’imposer l’idée d’une mondialisation inévitable et souhaitable, car profitable à tous…
Plus fort encore, elle parvient à faire passer cette idéologie comme une évolution naturelle incontournable de la société humaine. Ainsi ceux qui seraient tentés de proposer d’autres voies basculent sytématiquement dans le camp des dangereux rétrogrades opposés à l’idée même d’évolution.

Il reste que le bourrage de crâne néo-libéral que nous subissons depuis plus d’un quart de siècle se heurte, partout dans le monde, à la réalité vécue par la grande majorité des citoyens.

Extrait des propositions d ’Attac :
Le respect du droit à l ’information et du droit d’informer, ce qui passe notamment par :

> des mesures draconiennes anti-concentration ;
> la suppression de la publicité dans le financement des radios et télévisions publiques, le manque à gagner étant comblé par des prélèvements sur les recettes publicitaires des chaînes privées ;
> la dé-privatisation de TF1 par le non-renouvellement de sa concession hertzienne ;
> des aides publiques aux chaînes et radios associatives ;
> l’interdiction de la participation des entreprises bénéficiant de marchés publics au capital des chaînes et stations privées ;
> la création d un statut d’entreprise de presse à but non lucratif.

Venez vous informer et échanger avec nous sur ces questions


ACRIMED

L'Acrimed est née du mouvement social de 1995.

Dans la foulée de l'Appel à la solidarité avec les grévistes, Acrimed, pour remplir les fonctions d'un observatoire des médias s'est constituée, depuis sa création en 1996,comme une association-carrefour. Elle réunit des journalistes et salariés des médias, des chercheurs et universitaires, des acteurs du mouvement social et des « usagers » des médias. Elle cherche à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d'une critique indépendante, radicale et intransigeante.

Cette critique est plus nécessaire que jamais dans un contexte d'interdépendance toujours plus grande entre pouvoir politique et pouvoir médiatique. En ce moment, en effet, les entreprises médiatiques, non seulement obéissent à la logique économique qui leur est propre, mais disposent pour ce faire du concours du pouvoir politique (et des dérobades de ses opposants), avec pour principales conséquences :

> le démantèlement de l'audiovisuel public, marginalisé et, dans le même temps, assujetti à ne ré-intensification d contrôle politique;
> les difficultés croissantes du tiers secteur médiatique ;
> la convergence numérique et, une de ses conséquences, la normalisation de l'information sur Internet (avec, évidemment, des contradictions …);
> la précarisation accélérée des salariés des entreprises médiatiques et la multiplication des plans de restructuration. Avec quelles conséquences ? Et quelles alternatives ?

lundi 7 avril 2008

Conférence-débat sur les services publics à Couilly-Pont-aux-Dames


> Quels sont les objectifs de cette déréglementation ?
> Quelles sont les attaques néolibérales sur la notion de service public ?
> Comment les défendre
et les démocratiser ?


Vendredi 18 avril à 20h30
Salle polyvalente Prunier
(à coté de la Poste)
à Couilly-Pont-aux-Dames

Intervenants :
Karl Ilnyzckyj (modérateur de la réunion),
Michel LAMBOLEY (économiste)
Patrice HEMET (responsable du comité Attac Pays de Meaux)



La notion de Service Public apparaît dans le droit Français en 1873.
Ses principes sont :
> l’égalité du traitement des usagers
> la continuité du service
> l’adaptabilité du service

Au lendemain de la guerre, sous l’égide du Général de Gaulle et du Conseil National de la Résistance ils trouvent leur concrétisation dans le préambule de la Constitution de la République en 1946 et ils ont largement contribué à répondre efficacement et durablement aux besoins essentiels des citoyens dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports et de l’énergie…

Mais, depuis les années 80, la légitimité du service public à la française est remise en cause car celui-ci serait devenu un obstacle à la réalisation de marchés concurrentiels.
Le droit Européen pose en effet pour principe l’interdiction des aides publiques aux entreprises, et impose la mise en concurrence.
Cette évolution conjoncturelle ne va pas sans poser un certain nombre de questions fondamentales :
> La concurrence est-elle un principe universel ?
> La disparition de nos services publics est-elle une fatalité ? est-elle souhaitable ?
> Quelles perspectives peut-on tracer pour l’avenir ?

Venez échanger avec nous sur ces questions dont l’enjeu est essentiel.

mercredi 20 février 2008

Jean-Luc Mélenchon à Meaux pour dénoncer les dérives du "Sarkosyme"

Jean Luc Mélenchon a participé très activement au combat contre le TCE et contre le traité de Lisbonne . Il a été observateur international des élections au Venezuela pour apporter un soutien lucide au mouvement social initié par Chavez . Enfin, sa démarche critique vis à vis du du Sarkosysme dépasse le cadre parfois stérile d'une hostilité a priori pour s'appuyer sur une argumentation très étoffée ( cf sa réplique au discours de Latran ).
Considérant donc que l'action politique de M Mélenchon est depuis de nombreuses années , authentiquement sociale et laïque , le comité attac Pays de Meaux engage tous ses sympathisants à venir participer au :

Meeting de la campagne municipale de Meaux
en présence de Jean-Luc Mélenchon
le 26 février 2008 à 20H
à la SALLE DES FETES DE MEAUX, BOULEVARD DE LA MARNE

mardi 29 janvier 2008

Conférence-débat à Chauconin-Neufmontiers : Le protectionnisme social : une alternative au libre échange ?

Venez participer à une conférence-débat sur le thème :
"Le protectionnisme social : une alternative au libre échange ?"
Intervenant : Patrice Hemet (modérateur),
Débats, discussions
Vendredi 15 Février
Salle de la convivialité, à Chauconin-Neufmontiers
20H30 PRECISES

Vous pouvez apporter un gâteau ou une boisson pour terminer la réunion par moment convivial

> Faites vivre cette liste de diffusion en envoyant, des commentaires, des analyses personnelles sur l'actualité politique au plan national ou local. Ils seront transmis et pourront alimenter nos débats. N'hésitez pas à la diffuser sur vos blogs et à vos mailling de proches afin de donner un maximum d'échos à ces conférences citoyennnes.
Merci.

Co-voiturage
(laisser un message par mail)

Conférence débat à St. Ouen-sur-morin : Les services publics


Venez participer à une conférence-débat sur le thème des Services Publics

Vendredi 8 février 2008 20h15
Salle polyvalente de St OUEN sur MORIN


Avec la participation de :
Pierre POMA (modérateur de la réunion) , Michel LAMBOLEY (économiste )
Patrice HEMET( responsable du comité attac Pays de Meaux )

(ce débat est ouvert à l’expression de toutes les sensibilités politiques …)

lundi 21 janvier 2008

La vérité sur le Traité de Lisbonne

Libéraux de droite comme de gauche, UMP, Modem et direction du PS, relayés par la presse patronale (Le Monde, Libé, Le Figaro, ….), diffusent, comme en 2005, une série de mensonges à propos du traité modificatif européen (Traité de Lisbonne) qu’ils veulent voir ratifié à tout prix. En voici 5, parmi d’autres :

A propos de la laïcité :
Nouveauté par rapport au Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) : « l’héritage religieux » est mentionné comme « source de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés fondamentales » ; par contre, comme dans le TCE, l’Union Européenne (UE) reconnaît les Eglises, mais pas la laïcité (le mot et la chose sont absent des textes). Le retour en force de l’ingérence des Eglises est ainsi encouragé. L’Europe des Lumières s’obscurcit dangereusement. Les droits des femmes à peine conquis sont directement menacés. Le Vatican triomphe avec l’aide du chanoine qui préside la République.

A propos de la démocratie:
Comme dans le TCE, quelques dispositions renforcent le poids du Parlement européen, mais celui-ci reste largement un Parlement croupion : il n’est pas l’unique législateur et ses pouvoirs de contrôle sont limités (pas de séparation des pouvoirs), il ne peut pas proposer ses propres textes (le monopole de l’initiative est maintenu en faveur de la toute puissante Commission européenne qui peut s’opposer aux attentes du Parlement et du Conseil des ministres tous deux pourtant issus du suffrage universel). Le citoyen qui peut changer, par le suffrage universel, son maire, son parlementaire, son gouvernement est totalement impuissant face à une Commission européenne qui n’est pas comptable de ses actes. Le traité modificatif ne modifie pas le caractère technocratique et opaque d’une Commission européenne plus que jamais aux ordres des lobbies de la finance et du business.

A propos du néolibéralisme des politiques européennes :
La disparition de la formule « concurrence libre et non faussée » du TCE n’entraîne pas de changement dans l’orientation des politiques. Un article rappelle le primat d’une « économie de marché ouverte où la concurrence est libre » et un protocole (même valeur que le traité) indique que « le marché intérieur comprend un système garantissant que la concurrence n’est pas faussée ». La seule politique de l’UE, c’est, plus que jamais, de mettre en concurrence toutes les activités humaines. Pas de place pour la coopération ; pas de place pour la solidarité. Mme Merkel l’a confirmé au Parlement européen : en ce qui concerne le libéralisme des politiques, « rien ne va changer ».

A propos des services publics :
Rien n’est plus mensonger que d’affirmer que l’UE protège désormais les services publics (baptisés « services d’intérêt général »). Un protocole dont l’intitulé parle des « services d’intérêt général » ne concerne en fait dans son contenu que les « services d’intérêt économique général » lesquels sont soumis aux règles de la concurrence. Il s’agit-là d’une formidable mystification de la part des auteurs du traité. Comme ceux-ci l’ont déclaré : « la liberté d’établissement et la liberté de circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services continuent de revêtir une importance capitale ».

A propos de la mondialisation néolibérale :
L’affirmation selon laquelle désormais l’UE protégerait contre la mondialisation est totalement mensongère et démentie par le texte : celui-ci renforce les pouvoirs de la Commission européenne pour négocier des politiques de dérégulation à l’OMC. Les pouvoirs du Comité 133 sont consacrés et renforcés dans la mesure où il ne devra plus se prononcer à l’unanimité. Son opacité demeure. La négociation de la mise en œuvre de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), dont l’objectif ultime est la privatisation de toutes les activités de services qu’elles soient nationales régionales ou municipales, en sera facilitée. Le traité de Lisbonne facilite la soumission des services publics locaux aux règles de l’AGCS.



Il faut interpeller les parlementaires (sénateurs et députés), candidats aux élections municipales, pour leur demander si le 4 février Versailles ils vont permettre la ratification parlementaire de ce traité et pour leur dire qu’il sera tenu compte de leur attitude lors des prochaines municipales. C’est l’avenir des services publics locaux qui est en cause !

Il faut manifester le 4 février à Versailles pour exiger le respect du référendum de 2005. On ne représente pas un texte dont le contenu a été rejeté par le peuple souverain !

Raoul Marc JENNAR
militant et chercheur altermondialiste

mardi 15 janvier 2008

Signer l’appel du Comité National pour le Référendum :

Appel du Comité National pour un Référendum
Un nouveau traité - dit traité de Lisbonne - vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.
C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.lire la suite et signer

mardi 18 décembre 2007

Le traité de Lisbonne est bien le traité que les Français ont repoussé par 54,7% des voix en mai 2005


Quelques « aveux », pour vous en convaincre :

-Tribune de Valéry Giscard d'Estaing, "père" du TCE, dans Le Monde du 26-10-07
Traité européen : "les outils sont exactement les mêmes, seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils"
« Le texte des articles du traité constitutionnel est donc à peu près inchangé, mais il se trouve dispersé en amendements aux traités antérieurs, eux-mêmes réaménagés. »

- Allemagne : « La substance de la Constitution est maintenue. C’est un fait." Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, The Daily Telegraph.

- Espagne : Nous n’avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution... C’est sans aucun doute bien plus qu’un traité. C’est un projet de caractère fondateur, un traité pour une Nouvelle Europe." Jose Luis Zapatero, Premier ministre du Royaume d’Espagne, discours du 27 juin 2007.

- L’Irlande : « 90% [de la Constitution] sont toujours là... ces changements n’ont apporté aucune modification spectaculaire à l’accord de 2004." Bertie Ahern, Premier ministre de la République d’Irlande, Irish Independent, 24 juin 2007.

- L’Autriche :"Le traité pour une Constitution a été conservé en substance." Site du gouvernement de la République d’Autriche, 25 juin 2007.

- Belgique :Le nouveau traité reprend les éléments les plus importants du Traité constitutionnel." Guy Verhofstadt, Premier ministre du Royaume de Belgique, Agen

- Le Parlement européen "se félicite (...) que le mandat préserve en grande partie la substance du Traité constitutionnel." Article 8 de la résolution adoptée par le Parlement européen le 11 juillet 2007 - Rapport Leinen A6-0279/2007.

- La Commission européenne
"C’est essentiellement la même proposition que l’ancienne Constitution ».
Margot Wallstrom, commissaire européen, Svenska Dagbladet, 26 juin 2007

Une spécificité Française (et Néerlandaise ): le référendum

Jacques Chirac avait jugé nécessaire que le traité de 2005 soit soumis à référendum.
Le 29 mai 2005, les Français, souverainement, ont rejeté ce traité.

Ce précédent imposerait « moralement » , en respect de la règle du parallélisme des formes, fondamentale en démocratie, que le nouveau traité soit à nouveau soumis au vote des Français.

Il s'agit non pas d'un jugement porté sur le traité lui-même, mais bien de respect des règles démocratiques.

Le Président de la République refuse ce vote aux Français, mais une solution reste envisageable
- Le calendrier :
La révision viendra en discussion à l'Assemblée nationale puis au Sénat,
les 14 et 28 janvier, pour être ensuite soumise au Parlement réuni en Congrès, lundi 4 février 2008.

Pour être adoptée, elle doit être approuvée par les trois-cinquièmes des suffrages exprimés. Lors du scrutin du 28 février 2005, 796 suffrages avaient été exprimés sur 892 votants : 730 pour l'adoption et 66 contre. Au sein de l'UMP, 494 votes pour, 11 contre et 7 abstentions avaient été comptabilisées ; le PS et apparentés s'étaient partagés entre 155 pour, 3 contre et 82 abstentions.
L'UDF avait voté pour et le PCF contre.

- Une solution existe: bloquer la réforme constitutionnelle préalable et nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne, et imposer en cela un référendum

Avant la ratification du traité, une réforme constitutionnelle est nécessaire, comme cela avait été le cas en 2005.
Pour que celle-ci se fasse, le pouvoir en place a besoin des 3/5ème des voix exprimées des parlementaires réunis en Congrès à Versailles le 4 février 2008.

Si 2/5ème des voix +1 ne se portent pas sur le NON à cette réforme constitutionnelle, le traité sera nécessairement ratifié, et la démocratie bafouée.

La minorité des 2/5ème est de 363 voix.

Or, il y a 204 députés socialistes et apparentés
+ 24 députés communistes et apparentés
+ 96 sénateurs du groupe des socialistes et apparentés
+ 23 sénateurs communistes et apparentés
+ 8 sénateurs radicaux de gauche et apparentés

= 355 voix de gauche qui pourraient se porter sur le Non.
Manqueraient alors 8 voix que la droite respectueuse de la démocratie pourrait apporter.

Le référendum est possible, à condition qu'aucune voix, socialiste notamment, ne s'égare !

Que va faire le PS ?

Seuls environ 90 députés et sénateurs de gauche, dont 48 socialistes se sont d'ores et déjà prononcés pour le NON à la Réforme constitutionnelle, et respectent en cela le vote souverain du peuple.

Le PS doit se prononcer sur son attitude dans les jours à venir.
Mais, sa décision, d'après la presse, devrait être la non-participation au vote ce qui entraînerait une ratification du traité

Car le PS le sait bien, les 3/5ème nécessaires à Nicolas Sarkozy sont bien les 3/5ème des voix exprimées !

Mais il y a des élections municipales en mars 2008 !

Rappelons-leur que nous ne serons pas dupes d'un refus de participation au vote, et que, ne leur en déplaise, les Français ont encore un bulletin de vote qu'ils peuvent encore utiliser tant qu'on leur en laisse la possibilité !

Écrivez à tous ceux qui briguent une mandature aux municipales pour leur rappeler que vous ne sauriez voter pour ceux qui méprisent le vote de leurs concitoyens.

« Noyez » toutes les instances socialistes sous les e-mails pour leur rappeler que leur trahison se paiera dès mars à moins que le PS ne fasse tout pour faire barrage au déni de démocratie fomenté par N. Sarkozy !

Parti socialiste
tribune de l'assemblée-nationale
ou encore
au sénat

écrire au Parti Socialiste

vendredi 23 novembre 2007

Conférence-débat : libéralisation des services publics du gaz et de l’électricité : l’énergie, bien plus qu’une marchandise


Vendredi 30 Novembre 20h30
Salle de la Convivialité de Chauconin-Neufmontiers (en face de la mairie)
Intervenant : Michel Lamboley, économiste

La libéralisation des services publics du gaz et de l’électricité
Depuis le 1er juillet 2007, la distribution du gaz et de l’électricité est totalement
libéralisée. Les 26 millions de foyers en France peuvent choisir un opérateur privé et résilier leurs contrats existants avec EDF/GDF. Vous avez donc le choix entre deux tarifs : le tarif régulé par l’État dans le cadre des contrats de service public signés avec EDF/GDF, ou les tarifs déréglementés avec des prix fixés par “les marchés”.

Les raisons

Les lois libérales de la “libre” concurrence inspirent directement les directives européennes. Si des pays membres de l’Union européenne, comme la Suède ou le Royaume Uni les ont très vite appliquées, d’autres états ont rencontré des oppositions internes (Allemagne, Italie) avant de se soumettre au droit européen.
La France a tardé à appliquer les directives. Il est vrai que les missions confiées aux opérateurs historiques, EDF et GDF, étaient plus larges que la seule livraison de l’énergie. Ils avaient notamment l’obligation de fournir cette dernière à un prix uniforme sur la totalité du territoire national. Rappelons que le prix de l’électricité en France est un des moins chers dans le monde.

Les conséquences

> La flambée des prix
La concurrence est sensée faire baisser les prix. C’est le credo libéral. Or, dans les pays européens qui ont déjà appliqué les directives de Bruxelles, les tarifs se sont envolés : augmentation de 49% en Allemagne, 77% en Finlande, 81% au Royaume Uni et 92% au Danemark. En France les tarifs sont déjà libres pour les entreprises. Après une courte période de baisse les factures d’électricité ont augmenté en moyenne de 76% !

> La distinction entre les coûts et les profits

La distribution continue a être, physiquement, assurée par un seul opérateur : “EDF-Gaz de France Distribution”, filiale commune d’EDF et de GDF, créée spécialement pour l’occasion qui aura en charge de maintenir les réseaux de distribution en bon état, et qui supportera donc les coûts de cet entretien.

Les nouveaux opérateurs privés n’ont à leur charge que la commercialisation de l’énergie et s’en attribueront donc les profits. La flambée des tarifs évoquée ci-dessus leur laisse entrevoir des gains plus que confortables.

> L’impact écologique
Alors que le “Grenelle de l’environnement” met l’accent sur la maîtrise et les économies d’énergie, l’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité laisse présager un effet inverse. Les opérateurs privés, motivés exclusivement par la recherche de profit, ont donc intérêt, en plus de l’augmentation des tarifs, à “laisser aller la consommation”.

Enfin, l’achat, par les opérateurs privés, de l’énergie “au plus offrant” va provoquer le transport de l’électricité, notamment, sur de longues distances. Les pertes en ligne y seront considérables, parachevant la gabegie.