mardi 18 décembre 2007

Le traité de Lisbonne est bien le traité que les Français ont repoussé par 54,7% des voix en mai 2005


Quelques « aveux », pour vous en convaincre :

-Tribune de Valéry Giscard d'Estaing, "père" du TCE, dans Le Monde du 26-10-07
Traité européen : "les outils sont exactement les mêmes, seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils"
« Le texte des articles du traité constitutionnel est donc à peu près inchangé, mais il se trouve dispersé en amendements aux traités antérieurs, eux-mêmes réaménagés. »

- Allemagne : « La substance de la Constitution est maintenue. C’est un fait." Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, The Daily Telegraph.

- Espagne : Nous n’avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution... C’est sans aucun doute bien plus qu’un traité. C’est un projet de caractère fondateur, un traité pour une Nouvelle Europe." Jose Luis Zapatero, Premier ministre du Royaume d’Espagne, discours du 27 juin 2007.

- L’Irlande : « 90% [de la Constitution] sont toujours là... ces changements n’ont apporté aucune modification spectaculaire à l’accord de 2004." Bertie Ahern, Premier ministre de la République d’Irlande, Irish Independent, 24 juin 2007.

- L’Autriche :"Le traité pour une Constitution a été conservé en substance." Site du gouvernement de la République d’Autriche, 25 juin 2007.

- Belgique :Le nouveau traité reprend les éléments les plus importants du Traité constitutionnel." Guy Verhofstadt, Premier ministre du Royaume de Belgique, Agen

- Le Parlement européen "se félicite (...) que le mandat préserve en grande partie la substance du Traité constitutionnel." Article 8 de la résolution adoptée par le Parlement européen le 11 juillet 2007 - Rapport Leinen A6-0279/2007.

- La Commission européenne
"C’est essentiellement la même proposition que l’ancienne Constitution ».
Margot Wallstrom, commissaire européen, Svenska Dagbladet, 26 juin 2007

Une spécificité Française (et Néerlandaise ): le référendum

Jacques Chirac avait jugé nécessaire que le traité de 2005 soit soumis à référendum.
Le 29 mai 2005, les Français, souverainement, ont rejeté ce traité.

Ce précédent imposerait « moralement » , en respect de la règle du parallélisme des formes, fondamentale en démocratie, que le nouveau traité soit à nouveau soumis au vote des Français.

Il s'agit non pas d'un jugement porté sur le traité lui-même, mais bien de respect des règles démocratiques.

Le Président de la République refuse ce vote aux Français, mais une solution reste envisageable
- Le calendrier :
La révision viendra en discussion à l'Assemblée nationale puis au Sénat,
les 14 et 28 janvier, pour être ensuite soumise au Parlement réuni en Congrès, lundi 4 février 2008.

Pour être adoptée, elle doit être approuvée par les trois-cinquièmes des suffrages exprimés. Lors du scrutin du 28 février 2005, 796 suffrages avaient été exprimés sur 892 votants : 730 pour l'adoption et 66 contre. Au sein de l'UMP, 494 votes pour, 11 contre et 7 abstentions avaient été comptabilisées ; le PS et apparentés s'étaient partagés entre 155 pour, 3 contre et 82 abstentions.
L'UDF avait voté pour et le PCF contre.

- Une solution existe: bloquer la réforme constitutionnelle préalable et nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne, et imposer en cela un référendum

Avant la ratification du traité, une réforme constitutionnelle est nécessaire, comme cela avait été le cas en 2005.
Pour que celle-ci se fasse, le pouvoir en place a besoin des 3/5ème des voix exprimées des parlementaires réunis en Congrès à Versailles le 4 février 2008.

Si 2/5ème des voix +1 ne se portent pas sur le NON à cette réforme constitutionnelle, le traité sera nécessairement ratifié, et la démocratie bafouée.

La minorité des 2/5ème est de 363 voix.

Or, il y a 204 députés socialistes et apparentés
+ 24 députés communistes et apparentés
+ 96 sénateurs du groupe des socialistes et apparentés
+ 23 sénateurs communistes et apparentés
+ 8 sénateurs radicaux de gauche et apparentés

= 355 voix de gauche qui pourraient se porter sur le Non.
Manqueraient alors 8 voix que la droite respectueuse de la démocratie pourrait apporter.

Le référendum est possible, à condition qu'aucune voix, socialiste notamment, ne s'égare !

Que va faire le PS ?

Seuls environ 90 députés et sénateurs de gauche, dont 48 socialistes se sont d'ores et déjà prononcés pour le NON à la Réforme constitutionnelle, et respectent en cela le vote souverain du peuple.

Le PS doit se prononcer sur son attitude dans les jours à venir.
Mais, sa décision, d'après la presse, devrait être la non-participation au vote ce qui entraînerait une ratification du traité

Car le PS le sait bien, les 3/5ème nécessaires à Nicolas Sarkozy sont bien les 3/5ème des voix exprimées !

Mais il y a des élections municipales en mars 2008 !

Rappelons-leur que nous ne serons pas dupes d'un refus de participation au vote, et que, ne leur en déplaise, les Français ont encore un bulletin de vote qu'ils peuvent encore utiliser tant qu'on leur en laisse la possibilité !

Écrivez à tous ceux qui briguent une mandature aux municipales pour leur rappeler que vous ne sauriez voter pour ceux qui méprisent le vote de leurs concitoyens.

« Noyez » toutes les instances socialistes sous les e-mails pour leur rappeler que leur trahison se paiera dès mars à moins que le PS ne fasse tout pour faire barrage au déni de démocratie fomenté par N. Sarkozy !

Parti socialiste
tribune de l'assemblée-nationale
ou encore
au sénat

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vendredi 23 novembre 2007

Conférence-débat : libéralisation des services publics du gaz et de l’électricité : l’énergie, bien plus qu’une marchandise


Vendredi 30 Novembre 20h30
Salle de la Convivialité de Chauconin-Neufmontiers (en face de la mairie)
Intervenant : Michel Lamboley, économiste

La libéralisation des services publics du gaz et de l’électricité
Depuis le 1er juillet 2007, la distribution du gaz et de l’électricité est totalement
libéralisée. Les 26 millions de foyers en France peuvent choisir un opérateur privé et résilier leurs contrats existants avec EDF/GDF. Vous avez donc le choix entre deux tarifs : le tarif régulé par l’État dans le cadre des contrats de service public signés avec EDF/GDF, ou les tarifs déréglementés avec des prix fixés par “les marchés”.

Les raisons

Les lois libérales de la “libre” concurrence inspirent directement les directives européennes. Si des pays membres de l’Union européenne, comme la Suède ou le Royaume Uni les ont très vite appliquées, d’autres états ont rencontré des oppositions internes (Allemagne, Italie) avant de se soumettre au droit européen.
La France a tardé à appliquer les directives. Il est vrai que les missions confiées aux opérateurs historiques, EDF et GDF, étaient plus larges que la seule livraison de l’énergie. Ils avaient notamment l’obligation de fournir cette dernière à un prix uniforme sur la totalité du territoire national. Rappelons que le prix de l’électricité en France est un des moins chers dans le monde.

Les conséquences

> La flambée des prix
La concurrence est sensée faire baisser les prix. C’est le credo libéral. Or, dans les pays européens qui ont déjà appliqué les directives de Bruxelles, les tarifs se sont envolés : augmentation de 49% en Allemagne, 77% en Finlande, 81% au Royaume Uni et 92% au Danemark. En France les tarifs sont déjà libres pour les entreprises. Après une courte période de baisse les factures d’électricité ont augmenté en moyenne de 76% !

> La distinction entre les coûts et les profits

La distribution continue a être, physiquement, assurée par un seul opérateur : “EDF-Gaz de France Distribution”, filiale commune d’EDF et de GDF, créée spécialement pour l’occasion qui aura en charge de maintenir les réseaux de distribution en bon état, et qui supportera donc les coûts de cet entretien.

Les nouveaux opérateurs privés n’ont à leur charge que la commercialisation de l’énergie et s’en attribueront donc les profits. La flambée des tarifs évoquée ci-dessus leur laisse entrevoir des gains plus que confortables.

> L’impact écologique
Alors que le “Grenelle de l’environnement” met l’accent sur la maîtrise et les économies d’énergie, l’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité laisse présager un effet inverse. Les opérateurs privés, motivés exclusivement par la recherche de profit, ont donc intérêt, en plus de l’augmentation des tarifs, à “laisser aller la consommation”.

Enfin, l’achat, par les opérateurs privés, de l’énergie “au plus offrant” va provoquer le transport de l’électricité, notamment, sur de longues distances. Les pertes en ligne y seront considérables, parachevant la gabegie.

lundi 19 novembre 2007

Prochaine réunion du comité Attac pays de Meaux

La prochaine réunion du comité Attac pays de Meaux est ouverte aux adhérents et aux sympathisants
Mardi 20 novembre , Maison pour tous de Quincy-voisins à 20h30
Venez nous rencontrer

Préparation de la réunion publique du vendredi 30 novembre
sur la déréglementation des prix dans les services public

Faites vivre cette liste de diffusion en envoyant des commentaires , des analyses personnelles sur l'actualité politique au plan national ou local . Ils seront transmis et pourront alimenter nos débats.
à très bientôt,

vendredi 16 novembre 2007

Déreglementation des prix de l'énergie en France : on a tout à y perdre…

Un superbe reportage sur l'histoire de l'énergie électrique depuis les années 50 et de son démentèlement prochain : ça fait mal de voir qu'on avance pas dans le bon sens…
"Au 1er juillet, chaque usager pourra soit garder l’offre EDF au tarif administré (encadré par le gouvernement), soit choisir une offre de marché (dont le prix est fixé selon les mécanismes de l’offre et de la demande). ATTENTION AU PIEGE !
A cette fin une vaste opération de séduction est engagée qui vous présente une offre alléchante afin de vous inciter à quitter la fourniture par EDF au tarif service public régulé par l’Etat. Si vous quittez le tarif actuel du service public (Tarif régulé), les publicités vous disent que vous paierez votre électricité moins cher. Ce sera peut-être le cas la première année, mais ensuite ?…"lire la suite
> Contre la privatisation de GDF

mercredi 7 février 2007

Forum social local de Quincy-voisins.

(Organisé par le Comité Local Attac Pays de Meaux )
Samedi 7 et Dimanche 8 avril 2007.
Château de Quincy-Voisins.
Pour aborder les problèmes politiques en dehors des shémas réducteurs que les médias cherchent à nous imposer .

Samedi 7 avril

14h-16h
Fiscalité
avec Vincent DREZET et Valéry MOLET.
Les taxes (TVA, TIPP…) et les impôts ( sur les revenus, les sociétés, locaux etc..) font partie de l’histoire des peuples .
Cherchons à comprendre leur fonctionnement, leur utilité et l’enjeu qu’ils représentent .

L’eau: un bien public.
avec Alex NIKICHUK
L’eau, cette ressource abondante mais fragile, est devenue surtout une « source » d’énormes profits pour des multinationales . Les règles de service public qui prévoient l’égalité d’accès sont souvent bafouées .Comment en est-on arrivé là et comment réagir ?

17h-19h
L’assurance maladie et la campagne présidentielle.
avec Bernard TEPER
Sous l’effet d’une gouvernance mondiale relayée par l’Europe libérale ,on assiste, en matière de santé à une réduction des prises en charge des prestations de santé par l’assurance maladie obligatoire et à leur transfert vers des assurances complémentaires privées à but lucratif .
Comment lutter face à cette offensive envers la solidarité collective ?

Soirée dîner-spectacle (tarif 15 euros / pers )

20h-21h Théâtre : « DE LA CHAIRE AU TRONE » de Amadou KONE
(en savoir plus : AmadouKone)
Le poids de la tradition dans la société africaine
21h Repas ( Le temps de la convivialité citoyenne…)


Dimanche 8 Avril

15h-17h
Europe et la libéralisation des services
avec Bernard CASSEN .
A Bruxelles, la commission européenne, appuyée par des groupes de pression très puissants, a mis en place un processus de libéralisation (c’est à dire de privatisation à court terme) des services qui menace le modèle social européen et nos services publics . L’ énergie, la poste ,l’eau, les transports sont déjà affectés . Bientôt l’éducation, la santé…Quelle alternative ?

17h30-19h30
Le manifeste d’Attac et la campagne présidentielle
avec Jacques NIKONOFF.
Depuis trente ans, le néolibéralisme s’est installé de façon hégémonique . Il s’appuie sur le libre-échange généralisé pour discipliner le salariat, financiariser l’économie et affaiblir la sphère publique (l’état, la sécurité sociale…) au mépris des normes démocratiques, écologiques et sociales Mais paradoxalement. en France, l’altermondialisme peine à toucher les classes moyennes et populaires … Un autre monde est-il possible ?

Coupon réponse à retourner à : Comité local attac pays de Meaux .
42 A2 rue paul Barennes 77100 Meaux .

Nom :
Prénom :
Adresse :
E-mail :

Je souhaite réserver _____ places pour la soirée dîner-spectacle
du forum social local de Quincy-voisins le samedi 7 Avril .

Je verse _____ x 15 euros soit ____ euros par chèque à l’ordre de
Comité local attac pays de Meaux .