vendredi 9 mai 2008

Conférence débat : "Les médias sous le règne de Sarkozy"

> Les médias : instruments de formatage et de
manipulation de l’opinion ?
> Qui possède et contrôle les médias en France ?
> Comment le néo-libéralisme impose-t-il
l’information normalisée ?

Vendredi 16 mai à 20h30

Salle de la convivialité à Chauconin-Neufmontiers
Intervenants :
Antoine Schwartz et Grégory Rzepski
(membres d’ACRIMED, l’observatoire des médias)

“Quand des journalistes sont mis en cause, ils répondent aussitôt : -Nul n’a fait pression sur moi, j’écris ce que je veux.- C’est vrai. Seulement, s’ils prenaient des positions contraires à la norme dominante, ils n’écriraient plus leurs éditoriaux.”
Noam Chomsky (lire la suite) (écouter Chomsky et Daniel Mermet)
Les centre de pouvoir ont parfaitement compris que ce sont aussi les idées qui gouvernent le monde.
Leur propagande tend à faire s’imposer l’idée d’une mondialisation inévitable et souhaitable, car profitable à tous…
Plus fort encore, elle parvient à faire passer cette idéologie comme une évolution naturelle incontournable de la société humaine. Ainsi ceux qui seraient tentés de proposer d’autres voies basculent sytématiquement dans le camp des dangereux rétrogrades opposés à l’idée même d’évolution.

Il reste que le bourrage de crâne néo-libéral que nous subissons depuis plus d’un quart de siècle se heurte, partout dans le monde, à la réalité vécue par la grande majorité des citoyens.

Extrait des propositions d ’Attac :
Le respect du droit à l ’information et du droit d’informer, ce qui passe notamment par :

> des mesures draconiennes anti-concentration ;
> la suppression de la publicité dans le financement des radios et télévisions publiques, le manque à gagner étant comblé par des prélèvements sur les recettes publicitaires des chaînes privées ;
> la dé-privatisation de TF1 par le non-renouvellement de sa concession hertzienne ;
> des aides publiques aux chaînes et radios associatives ;
> l’interdiction de la participation des entreprises bénéficiant de marchés publics au capital des chaînes et stations privées ;
> la création d un statut d’entreprise de presse à but non lucratif.

Venez vous informer et échanger avec nous sur ces questions


ACRIMED

L'Acrimed est née du mouvement social de 1995.

Dans la foulée de l'Appel à la solidarité avec les grévistes, Acrimed, pour remplir les fonctions d'un observatoire des médias s'est constituée, depuis sa création en 1996,comme une association-carrefour. Elle réunit des journalistes et salariés des médias, des chercheurs et universitaires, des acteurs du mouvement social et des « usagers » des médias. Elle cherche à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d'une critique indépendante, radicale et intransigeante.

Cette critique est plus nécessaire que jamais dans un contexte d'interdépendance toujours plus grande entre pouvoir politique et pouvoir médiatique. En ce moment, en effet, les entreprises médiatiques, non seulement obéissent à la logique économique qui leur est propre, mais disposent pour ce faire du concours du pouvoir politique (et des dérobades de ses opposants), avec pour principales conséquences :

> le démantèlement de l'audiovisuel public, marginalisé et, dans le même temps, assujetti à ne ré-intensification d contrôle politique;
> les difficultés croissantes du tiers secteur médiatique ;
> la convergence numérique et, une de ses conséquences, la normalisation de l'information sur Internet (avec, évidemment, des contradictions …);
> la précarisation accélérée des salariés des entreprises médiatiques et la multiplication des plans de restructuration. Avec quelles conséquences ? Et quelles alternatives ?

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